La technologie nouvelle génération enfin déployée dans la capitale française le 19 mars dernier, affiche pour l’heure un bilan mitigé en termes d’avancées comparées à la 4G. Bilan d’entame d’un secteur qui est loin d’avoir amorcé son décollage.
La 5G est enfin disponible dans la capitale française depuis quelques jours. Objet de tiraillements en tout genre entre adhérents et contempteurs, la nouvelle technologie mobile a été officiellement lancée à Paris le 19 mars dernier, pour un bilan plutôt décevant jusque-là au regard des promesses véhiculées çà et là par les opérateurs de téléphonie. Une semaine après l’entrée en service de la 5G, sa plus-value comparée à la 4G est très peu perceptible, voire inexistante sur le terrain.
Une couverture réseau défaillante
La première déception concernant la 5G tient au défaut de la couverture réseau dans la région Île-de-France. Alors qu’Orange vante une couverture intégrale de la capitale française, force est de constater qu’il n’en est rien pour le moment. Il n’est pas rare que le téléphone équipé pourtant de la technologie 5G bascule en 4G en plein centre-ville. Pareil dans certaines régions de la banlieue parisienne. Quand ce n’est pas le cas, la couverture réseau disparaît au fur et à mesure que l’on progresse dans les bâtiments publics ou dans les sous-sols des métros par exemple. De fait, l’envoi des fichiers à gros volume se révèle être un calvaire, avec des débits parfois moins rapides que lorsqu’il s’agit de la 4G.
Un tour sur les réseaux sociaux permet de se rendre compte du manque de différence entre la 5G et la 4G. La vitesse de chargement des pages est sensible la même selon que l’on soit sur Facebook, Twitter, Instagram ou sur une plateforme de streaming telle que Netflix.
Les téléchargements, seul bon point
Les déceptions s’avèrent finalement assez nombreuses quant aux débuts de la 5G dans la capitale française. Le seul bon point au compteur pour l’instant concerne les fichiers lourds ou les pièces jointes à gros volume. Un niveau de performance notamment illustré par un téléchargement en moyenne cinq fois plus rapide qu’avec la 4G. La situation est similaire lorsqu’on décide de télécharger un film par exemple au cours de son trajet ferroviaire. Cela change des problèmes de réseau notés bien souvent dans les métros avec la 4G. Mais cet avantage reste de portée toutefois assez limitée. Car, nombreux privilégient de visionner les contenus lourds en streaming plutôt que de les télécharger directement via mobile. Le cas échéant, le WiFi familial est mis à contribution.