Quick Share passe à la vitesse supérieure sous Android 15

Google a décidé de mettre les bouchées doubles en intégrant l’utilitaire de transfert de données directement dans l’assistant de configuration de son dernier système d’exploitation pour mobile.

La démarche pourrait sembler anodine, mais elle ne manque pas de sens. Google a en effet décidé de rendre obligatoire l’intégration de l’écran de consentement de visibilité « Quick Share » dans l’assistant de configuration des smartphones lancés sous Android 15, selon des informations du site américain spécialisé Android Authority.

« Quick Share » anciennement « Nearby Share », est un outil de facilitation du partage de fichiers peer-to-peer sans fil pour Android, Windows et ChromeOS. Installé par défaut sur les appareils dédiés depuis son lancement en 2020, sa visibilité n’était pas toujours évidente.

Car les utilisateurs devaient découvrir la fonction par eux-mêmes, notamment en fouillant dans les paramètres de leur téléphone. De fait, l’outil reste peu connu de nombreuses personnes, contrairement à AirDrop, son alter ego sur les appareils d’Apple.

Quick Share aurait pourtant dû rendre l’expérience du partage des fichiers beaucoup plus naturels pour les utilisateurs d’Android. De quoi les faire gagner en temps et en ressources nécessaires au téléchargement d’utilitaires alternatifs, comme c’est hélas, souvent le cas.

Une intégration stratégique

La nouvelle initiative de Google vise précisément à pallier ce manque de visibilité en intégrant l’outil au cœur même de l’expérience au premier démarrage.

Autrement dit, lors de la première configuration d’un nouveau smartphone, les utilisateurs verront désormais obligatoirement un écran leur demandant de choisir qui peut leur envoyer des fichiers via Quick Share (tout le monde, contacts uniquement, ou personne).

La seule exception à cette nouvelle règle concerne les appareils Samsung Galaxy, qui disposent déjà de leur propre version de Quick Share intégrant le SDK (Software Development Kit) Nearby de Google.

Cette étape, intégrée au processus initial de configuration, permet deux choses : informer les utilisateurs de l’existence de cette fonction de partage de fichiers, et obtenir leur consentement explicite concernant la visibilité de leur appareil.

Pour une meilleure démocratisation

À travers cette évolution, Google espère contribuer à mieux positionner son outil, en l’occurrence Quick Share, notamment vis-à-vis des multiples applications concurrentes, y compris celles proposées au sein de PlayStore, son magasin d’applications.

La stratégie consiste notamment à rendre cet outil de transfert de fichiers, à la fois plus visible et accessible dès les premiers pas de l’utilisateur avec un nouvel appareil. L’expérience de celui-ci devrait ainsi changer sans doute pour le meilleur.

Le géant californien contribue également à démocratie un outil capable de connecter l’ensemble de son écosystème de plusieurs millions d’utilisateurs. De quoi donner enfin à Quick Share toute la reconnaissance qu’il mérite dans un environnement de la tech réputé pour sa compétitivité.

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