Le constructeur d’iPhone a franchi cette semaine la barre des trois mille milliards de dollars de valeur en Bourse, moins de deux ans après son précédent record des deux mille milliards. L’illustration d’une entreprise prospère malgré ses nombreux défis.
Riche entame d’année pour Apple. La firme de Cupertino, déjà une des plus prisées au monde, a récemment effectué une nouvelle percée à la Bourse. Elle est en effet devenue, lundi 3 janvier, la première entreprise à atteindre une valeur boursière de 3 000 milliards de dollars, grâce à des actions négociées au prix record de 182,88 dollars.
Le titre a bien chuté un peu plus tard pour clôturer la journée à 182,01, selon les constatations de Reuters. Mais la performance n’en reste pas moins prodigieuse.
Record après record
C’est en effet la première fois de l’histoire de Wall Street qu’une entreprise franchit cette barre symbolique – quoiqu’avec Apple, le symbole tend à devenir banal – des 3 000 milliards de dollars de capitalisation boursière. Ce qui n’est que le dernier record réalisé par le géant californien. Puisqu’il était déjà 16 mois plus tôt, le premier à valoir 2 000 milliards de dollars en Bourse.
Au total, la firme de Cupertino aura mis moins de 45 ans pour arriver en tête des entreprises les plus valorisées au monde. Un capital confiance qui lui est sans cesse renouvelé de la part des investisseurs, surtout depuis la perte de son fondateur charismatique, Steve Jobs, en 2011. Son successeur Tim Cook dont on sous-estimait pourtant au départ la capacité d’innovation a ainsi fait considérablement augmenter les revenus du groupe. Notamment en développant les services fournis par Apple, dont le streaming vidéo, la musique, le paiement électronique et le cloud. Parallèlement, la société a œuvré à la réduction de sa dépendance envers l’iPhone, son produit phare. La part du smartphone dans les revenus d’Apple se situant à 52% actuellement, contre 60% il y a seulement trois ans, indique Reuters.
Le spectre du plafond du verre
Apple a également dû faire face à des défis concurrentiels dans un marché de la tech qui rivalise d’ingéniosité. Ce qui n’a pas empêché le groupe de dominer en Chine, le plus grand marché au monde, pour le deuxième mois consécutif, devant des concurrents locaux tels que Vivo et Xiaomi, à en croire les récentes données du centre de recherche CounterPoint.
Reste à savoir si l’entreprise saura se renouveler indéfiniment pour ainsi demeurer au top. Plusieurs investisseurs y croient en tout cas. Ils s’attendent notamment à voir la marque à la pomme investir d’autres secteurs comme celui des véhicules autonomes, à l’avenir.