Attendu depuis plusieurs mois, Salto, la plate-forme de SVOD français devrait finalement être lancée le mardi 20 octobre prochain, selon Les Echos. Une conférence de presse des trois fondateurs (France Télévisions, TF1 et M6) doit avoir lieu en fin de semaine pour confirmer officiellement cette date.
Salto, la plateforme de vidéo en ligne française, sera lancée le 20 octobre prochain d’après une information du quotidien Les Echos. Les groupes TF1, France Télévisions et M6, tous trois partenaires de l’opération, devraient tenir une conférence de presse d’ici la fin de la semaine. Ils n’ont pas confirmé la date donnée par Les Echos.
Attendu depuis plusieurs mois, le lancement du service avait fait l’objet d’un report en début d’année, et au début de la crise de coronavirus. La phase de tests a finalement pu démarrer le 3 juin et se poursuivre tout au long de l’été, avec comme objectif de lancer Salto à l’automne.
15 000 heures de contenus au démarrage
Porté par la patronne de France Télévisions Delphine Ernotte, ce projet inédit réunissant des chaînes privées et un service public, se veut une vitrine de la création française et européenne. La plateforme entend donc se positionner à l’inverse de Netflix, Disney+, Apple TV+ ou Amazon Prime Video, en proposant des contenus pour un public français et exclusivement français. Au niveau du coût de l’abonnement, il devrait osciller entre 5 et 10 euros avec, surement, une gamme d’offres, et une différence de tarifs selon la périodicité de l’abonnement (mensuel ou annuel).
Le catalogue pourrait contenir 15 000 heures de contenus au démarrage et 20 000 à terme. Salto comportera notamment une offre de rattrapage des programmes de télévision des trois groupes fondateurs, ainsi que des inédits. En revanche, les trois partenaires ne font mention d’aucune création originale, du moins pas au début.
Un marché de la SVOD un peu en berne
Outre la concurrence des géants américains, notons que Salto devrait composer avec un nombre d’utilisateurs de vidéo à la demande en baisse. D’après le dernier baromètre des effets de la crise sur le secteur audiovisuel du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), il est passé sous la barre des 5 millions en septembre, contre plus de 6,6 millions la première quinzaine d’avril. Le marché marque donc un léger déclin.