Ce jeudi, Facebook annonce que ses différents services internet fonctionnent à nouveau à 100%, après la grosse panne de mercredi. Cet incident technique avait empêché des milliers d’utilisateurs à travers le monde de partager des photos ou lire des vidéos.
Le désagrément a débuté autour de 12H
Facebook a indiqué ce matin que ses différents services sur le net, à savoir le réseau social lui-même, ainsi que Instagram, Messenger et WhatsApp, sont à nouveau opérationnels à 100%. Ce retour à la normale aura pris plusieurs heures et suscité de nombreuses frustrations, surtout en Europe, en Amérique et une bonne partie de l’Afrique. Ce mercredi, à 12H environ, l’on ne pouvait plus visionner ou partager des photos. Elles apparaissaient sous forme d’icônes, pour les plus chanceux. Quant aux vidéos, il était impossible de les lire. Comme les utilisateurs ont pu le constater, même mille actualisations n’y pouvaient rien. Cet incident a atteint un pic aux alentours de 17-18H.
Une panne due à une opération de maintenance
C’est à 2H06, dans la nuit du mercredi 3 au jeudi 4 juillet, que Facebook a annoncé, via les réseaux sociaux, la fin d’une panne d’envergure ayant touché l’ensemble de ses services durant plusieurs heures. Elle a été réglée après des heures de travail des équipes techniques. « Le problème a été résolu depuis et nous devrions fonctionner de nouveau à 100 %, pour tout le monde », a écrit le réseau social dans un tweet à 00 H 06 GMT jeudi, en regrettant « tout désagrément » lié à cette panne. Un porte-parole de Facebook a ensuite expliqué qu’une « opération de maintenance » avait accidentellement provoqué une défaillance empêchant le partage de photos et de vidéos.
Facebook enchaîne les « bugs »
Ce n’est pas la première fois que le réseau social aux 2,3 milliards d’abonnés rencontre ce genre de problèmes techniques. On se souvient qu’en mars derniers, d’importants dysfonctionnements des serveurs de Facebook avaient rendu la plupart de ses services inopérants pendant près de 24 heures. Le réseau social a également connu d’autres types d’ennuis techniques, comme le piratage de WhatsApp. En début mai 2019, un logiciel espion, créé par un « acteur aux technologies avancées », probablement installé en Israël, s’est servi d’une faille dans l’application de messagerie instantanée de Facebook pour prendre le contrôle des téléphones portables. L’entreprise de Mark Zuckerberg avait rapidement apporté un correctif supprimant la brèche.