Les dirigeants de Youtube, Twitter et même Instagram sont entrain de réfléchir à une possible suppression de l’outil like sur leur réseau social. Alors que le nombre de like définit la popularité d’un contenu, le dislike, lui, est couramment utilisé pour harceler. Néanmoins, Le bouton « j’aime » est aujourd’hui considéré comme la pierre angulaire de tout réseau social, il est donc compliqué de s’en passer.
Les campagnes de harcèlement
Sur la plateforme de vidéo en ligne Youtube, les contenus sont soumis au vote des utilisateurs. Un pouce bleu signifie « j’aime », un pouce rouge « je n’aime pas ». Il arrive parfois que les vidéastes soient l’objet d’une vaste campagne de harcèlement. À l’aide d’une armée de pouces rouges, les internautes viennent polluer le contenu de l’auteur. Cet article, écrit par Guillaume Chaslot, vient appuyer l’idée que le bouton « je n’aime pas » a aujourd’hui le même poids qu’une insulte. Ironiquement la vidéo qui a le plus de dislike sur la plateforme est une vidéo de Youtube lui même. Il s’agit de « Rewind 2018 », une retrospective des moments forts des plus grands youtubers.
Twitter et Instagram ne proposent pas de bouton « je n’aime pas », et ne comptent pas le faire. Instagram aimerait simplement, en supprimant les likes, revenir à des contenus plus authentiques, et moins guidés par la course à la popularité. Le CEO de Twitter, Jack Dorsey, souhaiterait retirer le bouton « like » des tweets. Selon lui, cette pratique permettrait, notamment, à des contenus de mauvaise qualité d’être favorisés.
Difficilement applicable
Ces outils sont aujourd’hui entièrement inscrit dans l’utilisation des réseaux sociaux. Il devient compliqué pour les géants du numérique de retirer une technologie ancrée à la fois dans les pratiques des utilisateurs, mais également dans l’architecture même de l’application. Il faudrait, pour pouvoir réaliser une telle mise à jour, revoir entièrement les algorithmes des plateformes.