Des personnes circulant dans un espace public

5G : pas plus dangereuse que la 4G ou la 3G, tranche la FCC

 

Alors que le déploiement prochain de la 5G inquiète les militants et certains scientifiques, la FCC, le gendarme américain des télécoms, a donné les conclusions de son enquête ce jeudi. L’autorité statue que la 5G ne sera pas plus dangereuse pour la santé publique que ne le sont la 4G ou la 3G.

Le débat est clos aux Etats Unis

Le gendarme américain des télécommunications a peut-être clôt le débat sur la dangerosité de la 5G pour la santé publique. Jeudi, il a donné les conclusions de son enquête sanitaire entamée il y a six ans. Pour lui, il n’y a pas matière à s’inquiéter car la nouvelle technologie ne serait pas plus nocive que les précédentes, à savoir la 4G et la 3G. Ce qui signifie que les ravages potentiels que pourraient causer certaines ondes millimétriques utilisées par la 5G sur la santé humaine ne sont pas réelles. Julius Knapp, le responsable du Bureau de l’ingénierie et de la technologie de la FCC a déclaré que « La FCC fixe les limites de radiofréquences en étroite consultation avec la FDA et d’autres organismes de santé. Après un examen approfondi du dossier et une consultation auprès de ces organismes, nous estimons qu’il est approprié de maintenir les limites de radiofréquences actuelles, qui sont parmi les plus strictes au monde pour les téléphones cellulaires ».

La FDA d’accord avec la FCC

Fait majeur, l’avis de la FCC (Federal Communications Commission) a été approuvé par la Food and Drug Administration (FDA), l’autorité de santé américaine. Celle-ci précise que « Les preuves scientifiques disponibles à ce jour n’appuient pas les effets nocifs sur la santé humaine dus à des expositions aux limites actuelles ou inférieures à celles-ci ». Ainsi, « aucun changement aux normes actuelles ne s’impose pour le moment », tranche le directeur du Center for Devices and Radiological Health de la FDA Jeffrey.

Il s’agit là de positions importantes puisque tous les appareils vendus aux États-Unis doivent passer par un processus d’approbation de ces organes avant d’être mis à la disposition des consommateurs. Certaines autorités locales américaines qui ont bloqué momentanément le déploiement de nouvelles cellules 5G dans l’attente des résultats, pourraient donc lever leurs mesures.

Les consommateurs européens dans l’attente

Si le débat semble clos outre-Atlantique, en Europe il est encore de vigueur. Militants et scientifiques s’accordent à dire que cette cinquième génération mettra en péril la santé de l’homme. Pendant ce temps les organes de régulation et les instituts de santé étudient sérieusement la question dans certains pays européens, dont la Belgique, les Pays-Bas et la Suisse. En France, l’ANFR a récemment estimé que la commercialisation de smartphones 5G ne représenterait pas un danger pour la santé publique.

La 5G, le champ des possibles

Notons que le déploiement d’un réseau 5G national devrait débuter dès 2020 dans l’Hexagone. Avec un débit des dizaines de fois plus élevé, une stabilité accrue et une latence réduite, cette nouvelle technologie doit ouvrir un large champ d’applications allant de l’Internet des objets connectés (IoT) à la chirurgie à distance, en passant par la voiture autonome.

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